4 choses à savoir sur les recherches immobilières dans Google
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La star des moteurs de recherche fait la pluie et le beau temps, notamment dans le secteur immobilier qui en est en partie dépendant. Omniprésent dans les pratiques des acquéreurs, Google n’en reste pas moins mystérieux pour les professionnels. Voici quelques tendances à connaître pour affiner ses stratégies de webmarketing et tenter de dompter la bête
1. Près d’1 internaute sur 2 débute sa recherche sur Google
On sait depuis longtemps que la quasi-totalité des recherches immobilières commencent sur le web. Sans surprise, Google est le premier point d’entrée puisque près de la moitié des internautes français en recherche d’information immobilière initient leur parcours de navigation via ce moteur de recherche, selon Poliris qui reprend des données Google. Etonnamment, on apprend aussi que seuls 7 % de ces internautes s’orientent d’emblée vers les sites d’annonces spécialisés dans l’immobilier (comme SeLoger ou Logic-Immo). Les autres préfèrent-ils initier leurs recherches directement sur portails d’annonces généralistes comme LeBonCoin ? Sans doute !
2. Les requêtes immobilières sur Google sont des « marques »
Quand on pense « requête immobilière », on a tendance à imaginer une combinaison du type « achat + maison + Marseille », par exemple. En réalité, les recherches immobilières les plus communes sur Google sont des noms de marque. « Ouest France Immo », « SeLoger » ou « Century 21 », par exemple. Autrement dit, Google apparait comme une passerelle naturelle vers la page d’accueil des portails à forte notoriété. A noter toutefois que les recherches peuvent être mixtes, combinant des termes génériques et un nom de marque. Typiquement : « Se Loger + achat + 3 pièces + Nantes ».
3. Le volume de recherches immobilières varie selon les saisons
Selon Google, le pic annuel du nombre de requêtes immobilières a lieu au mois de mars. Les mois de janvier et septembre sont également très dynamiques. A l’inverse et sans surprise, les mois de décembre et d’août sont les plus creux. Les variations sont également très nettes en fonction du jour de la semaine. Globalement, on constate un pic le lundi, puis le volume de requêtes va chaque jour decrescendo jusqu’au samedi, qui est le jour le plus calme en matière de recherches immobilières. Alors que l’affluence en agence est généralement forte ce jour-là !
4. Plus de 9 clics sur 10 se font sur la première page de Google…
Selon Chitika, 91 % des internautes ne prennent pas la peine d’explorer les listes de résultats nichées au-delà de la première page du moteur de recherche. Or, une agence de quartier a assez peu de chances de hisser « naturellement » son site web dans les 10 ou 15 premiers résultats de recherche tant les portails d’annonces sont puissants en matière de référencement. Pour une agence immobilière, la seule solution réaliste pour viser systématiquement le haut du tableau reste d’investir dans des Google AdWords. Ce dispositif publicitaire permet en effet de générer des annonces sponsorisées ciblées. Mais évidemment, cela peut coûter cher en fonction des mots clés choisis. En août dernier, il fallait compter 1.46 euros par clic pour « Acheter un appartement » et même 5.19 euros pour « Achat appartement neuf », selon notre simulation sur Google Analytics. Certaines combinations moins génériques et plus précises peuvent toutefois être intéressantes à tester.
Gaëlle Fillion