Guy Hoquet continue à recruter massivement en CDI
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Ce réseau de 480 agences a lancé à la fin de l’été la troisième vague d’un vaste plan de recrutement initié il y a un an. Objectif à moyen terme : recruter 500 commerciaux dont 80 % de salariés en contrat indéterminé. Une manière de jouer le coup d’après, à l’heure où le marché immobilier n’invite pas spontanément à l’embauche
Recruter plus d’une personne par agence en moyenne alors que la crise fait rage, est-ce bien raisonnable ? « Nous avons conscience que c’est une nage à contre courant alors que le marché n’est pas euphorique. Mais nous croyons très fort à notre avenir et au développement de notre offre de service », explique Fabrice Abraham, qui a repris les rennes du réseau l’an dernier. Est-ce aussi une manière de séduire les jeunes talents tentés par l’expérience des réseaux de mandataires, qui eux aussi recrutent à tire-larigot ? « Ce n’est pas du tout le même modèle : on ne recrute pas les mêmes personnes, ni en termes de profils ni d’aspirations. Les candidats que nous recherchons sont ambitieux mais pas guidés par l’appât du gain. Nous proposons un statut de salarié, avec un fixe et un pourcentage. Notre objectif est de fidéliser nos collaborateurs », insiste-t-il. Le dirigeant reconnaît toutefois volontiers que cette campagne de recrutement n’est pas homogène sur la France entière : « l’agglomération parisienne se tient, alors que les villes de moins de 20 000 habitants souffrent », observe-t-il. Sur 500 postes à pourvoir, 180 agents commerciaux auraient déjà été embauchés.
« Vis ma vie » d’agent Guy Hoquet
Avec cette campagne, l’enseigne a voulu casser les codes du recrutement immobilier. Cinq candidats pré-sélectionnés accompagneront Fabrice Abraham le 21 octobre prochain pour découvrir les coulisses d’une agence parisienne pendant une journée. Au-delà du coup de communication, le siège veut aussi donner l’exemple et diffuser cette bonne pratique aux chefs d’agence en région. « Nous voulons un vrai contact avec les candidats avant de les recruter », assure Fabrice Abraham, qui admet que sa préférence va plutôt sur des profils jeunes, pas forcément pourvus d’un gros bagage immobilier. « Nous avons confiance en notre école de vente », ajoute-t-il. En amont, les offres d’emploi ont largement été diffusées sur les réseaux sociaux. Les candidats sont en effet invités à retweeter les annonces ou à les partager sur Facebook. Une façon de viraliser la campagne, tout en repérant les candidats à l’aise avec les outils collaboratifs. « Je considère qu’un conseiller immobilier doit être connecté aux réseaux sociaux car ses clients le sont », conclut Fabrice Abraham.
Gaëlle Fillion