Leggett Immobilier : les ambitions d’un Britannique en France
Par Christian Capitaine | Le | Réseaux-franchise
Il y a vingt ans, Trevor Leggett fondait, en Dordogne, son agence immobilière en ligne, Leggett Immobilier, spécialisée sur le marché de la résidence secondaire et orientée vers la clientèle internationale. Depuis, cette entreprise familiale a ouvert des points de vente, et a décidé de faire de la clientèle française son nouvel axe de développement stratégique.
Le réseau Leggett Immobilier, fondé en l’an 2000 et dont le siège social est niché à La Rochebeaucourt, en Dordogne, est le fruit d’une ambition : celle d’un homme, Trevor Leggett, citoyen britannique, bien décidé à se faire une place au soleil sur le marché français de la résidence secondaire. Au départ s’est trouvée dans sa mire la clientèle étrangère : britannique, néerlandaise, belge, scandinave, allemande… Puis sud-africaine, américaine et asiatique.
Et enfin, quelques années plus tard, française. « C’est celle sur laquelle nous comptons nous appuyer le plus pour nous développer, explique le fondateur du réseau, alors qu’elle représente déjà 50 % de nos clients, contre 30 % pour les Britanniques et 20 % pour ceux du reste du monde. »
Une forte présence à l’Ouest de la France
De quels types de biens sont en quête tous ces acquéreurs ? De moulins, petits manoirs, maisons de maître, maisons de caractère et autres mas ou villas en bord de mer. « Nous en avons aujourd’hui plus de 13 000 à la vente et notre prix de vente moyen oscille autour de 200 000 euros », détaille Trevor Leggett, qui confie avoir du mal, aujourd’hui, à déterminer quelle part de ces biens vendus l’ont été en résidence principale ou secondaire. « Très certainement plus de la moitié en résidence secondaire », table-t-il.
Quant aux régions au sein desquelles Leggett Immobilier rayonne le plus, là, en revanche, aucune ambiguïté : très largement présent dans l’ouest de la France, le réseau est actif dans près de soixante-dix départements avec, en guise de places fortes, les régions de Bretagne et de Normandie, les départements de la Vendée, de la Charente-Maritime, du Poitou-Charentes, de la Haute-Vienne, du Gers ou encore de la Haute-Garonne, de la Savoie et de la Haure-Savoie. « Sans oublier la Côte d’Azur, où nous avons ouvert un bureau à Nice », indique Trevor Leggett.
4 000 visites virtuelles en stock
S’appuyant, début juillet 2020, sur un réseau de 650 agents commerciaux, Leggett Immobilier a, très tôt, déployé les outils digitaux pour assurer la commercialisation de ses biens, à l’image de son site internet, qui fut lancé dès sa création. « Notre siège étant installé en pleine campagne, notre site web était, au départ, notre seule vitrine pour présenter nos biens, même si depuis nous avons ouvert des agences immobilières physiques, aujourd’hui au nombre de treize », précise le patron de l’enseigne.
Deux autres marqueurs forts témoignent de l’ancrage de Leggett Immobilier dans la sphère digitale : alors que 80 % de ses mandats et avenants sont signés électroniquement, le réseau s’appuie sur un catalogue de plus de 4 000 visites virtuelles, une technologie qu’il a développée il y a déjà plus de cinq ans.
Une activité en hausse de 100 % en juin
Avril 2020 fut pour l’activité du réseau (et sans surprise), « catastrophique, indique Trevor Leggett, même si, pendant ce mois du confinement, nous avons enregistré une cinquantaine d’offres acceptées, grâce notamment aux visites virtuelles. » Le mois de mai qui suivit « ne fut pas trop mauvais, ajoute-t-il, même si nous avons essuyé une baisse de 20 % de notre activité par rapport à mai 2019. » Quant à juin 2020, il fut tout simplement « historique », avec un doublement de l’activité versus juin 2019.
Et quid de juillet ? L’euphorie se poursuit : « Les dix premiers jours du mois, nous avions déjà enregistré 180 offres acceptées. » Un levier permet au réseau fondé par Trevor Leggett d’afficher une si bonne santé depuis quelques semaines : la quête de vert et d’espaces des acquéreurs nés une fois levée le confinement. « Sur note site, nous enregistrons, par exemple, une hausse de 100 % des demandes de maisons de caractères », illustre le fondateur de cette entreprise familiale.