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Maisons neuves : « Entre 122 000 et 126 000 ventes en 2019 » Grégory.Monod, LCA-FFB

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Comment se porte le marché de la maison neuve ? Quelles sont les tendances fortes à retenir ? Les réponses ont été apportées récemment par Les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB), association créée en janvier 2016 après la fusion de l’Union des Maisons Françaises et l’Union des Constructeurs Immobiliers de la FFB.

Maisons neuves : « Entre 122 000 et 126 000 ventes en 2019 » Grégory.Monod, LCA-FFB
Maisons neuves : « Entre 122 000 et 126 000 ventes en 2019 » Grégory.Monod, LCA-FFB

« En 2019, nous prévoyons un marché des maisons neuves en secteur diffus en hausse de 2 % à 5 % par rapport à 2018, entre 122 000 et 126 000 ventes. Mais cette situation exceptionnelle ne durera pas si les règles en matière de crédit immobilier changent et si le PTZ neuf se trouve supprimé en zones B2 et C (programmé fin 2019), impactant surtout les ménages modestes. Nous demandons à ce que le PTZ soit prolongé jusqu’à fin 2021, soit un potentiel de 32 000 PTZ distribués tant en 2020 qu’en 2021. 12 000 logements seraient sauvegardés », dont près de 10 000 dans l’individuel, indique Grégory Monod, président de LCA-FFB, le 18/09/2019.

En 2019, le contexte bancaire des taux bas et l’anticipation de la fin du PTZ en zones détendues engendrent un « marché de la maison individuelle à 2 vitesses », déclare Christophe Boucaux, délégué général de LCA-FFB. Les ventes de logements neufs en individuel diffus sont en hausse de 4,7 % de janvier à juillet 2019. À fin juillet 2019, sur 1 an, le marché de l’individuel en secteur diffus recense 123 100 ventes (119 700 en 2018), un niveau « significativement inférieur aux performances de 2016 et 2017, de 134 000 ventes », selon Christophe Boucaux.

Sur la conjoncture des maisons neuves, la LCA-FFB note :

  • une quasi-stabilité des ventes au 1e trimestre 2019 (-0,1 % par rapport à 2018) et un 2e trimestre en hausse de 4,6 % ;  
  • une hausse de 11,3 % en glissement annuel sur 3 mois (à fin juillet 2019), grâce à un mois de juillet dynamique (+17,1 %) ; • une baisse des ventes de l’habitat individuel groupé de 10,7 % au 2e trimestre 2019 par rapport au 2e trimestre 2018 et de 10,4 % sur 1 an ;
  • une baisse de 1,5 % des réservation de logements collectifs (hors ventes en bloc) sur 12 mois, à 119 656 unités ;
  • une baisse du stock au 2e trimestre 2019 de 8,1 % à 99 265 logements (pour une durée moyenne d’écoulement des ventes de 3,2 trimestres) ;
  • une hausse des prix de 3,5 % sur 12 mois (à fin juin 2019), à 4 162 €/m2.

Sur les taux des crédits immobiliers (1,19 % en moyenne sur juillet et août 2019, hors coût des assurances et sûretés), la LCA-FFB note un « allongement de la durée moyenne des prêts (228 mois en moyenne) et un abaissement des taux d’apports personnels exigés pour financer un bien. De 25 % sur 2008-2013, ils sont tombés à 18,8 % en 2017 puis 14 % à la mi-2019 », indique Christophe Boucaux.

« L’ensemble des régions enregistre en rythme trimestriel à fin juillet 2019 une progression des ventes de maisons individuelles en secteur diffus »précise la LCA-FFB, le 18/07/2019. L’Occitanie (+21 %) devance 4 régions à +15 % : le Centre-Val de Loire, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et la Bretagne. Le Grand Est et la Nouvelle Aquitaine enregistrent une croissance supérieure à 10 %, devant les Hauts-de-France et la région PACA à +8 %. L’Île-de-France (+4 %), la Normandie (+2 %) et les Pays de la Loire (+1 %) sont en retrait.  

Sur 12 mois, la moitié des régions connaissent encore un recul des ventes de maisons neuves en secteur diffus, contre la totalité des régions en 2018. À fin juillet 2019, la Normandie (-15 %) et l’Île-de-France (-7 %) sont les régions les plus impactées, les Hauts-de-France, la Bretagne et la région PACA affichent un retrait de 3 %, l’Occitanie (-1 %) se rapproche de la stabilité atteinte par l’Auvergne-Rhône-Alpes. Le Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté et la Nouvelle Aquitaine sont en croissance de 1 %, inférieure à celle enregistrée par le Centre-Val de Loire (+2 %) et les Pays de la Loire (+5 %).