Franchise

micro.immo : naissance d’une licence de marque immobilière

Par Christian Capitaine | Le | Réseaux-franchise

A la tête de l’agence MyClermont.fr, William Trapeau, 25 ans d’expérience sur le marché de la transaction immobilière, lance la licence de marque micro.immo. Sa cible : les agences indépendantes sans concept qui souhaitent rejoindre, à moindre frais, une enseigne immobilière. Interview du fondateur.

Floriane Edighoffer, responsable du développement et William Trapeau, fondateur de micro.immo - © D.R.
Floriane Edighoffer, responsable du développement et William Trapeau, fondateur de micro.immo - © D.R.

Qui est MyClermont.fr, la structure qui porte la licence de marque micro.immo ?

MyClermont.fr, agence immobilière que j’ai créée en 2000 et rebaptisée en 2015, est le leader sur la ville de Clermont-Ferrand, avec 16 agents commerciaux sillonnant également tout le Puy-de-Dôme.

Après notre année record de 2022 (un CA de 1,2 million d’euros) et une année 2023 à 850 000 euros, nous clôturerons 2024 sur un volume en croissance, proche de 1 million d’euros, soit la réalisation d’un peu plus d’une centaine de ventes.

MyClermont.fr déploie également une activité de location (environ 200 biens) et est adossée à RIC.Immo, notre filiale gestion et syndic de copropriété lancée en 2017 avec mon associé Pascal Le Berre, qui compte à ce jour 3 000 lots en gestion.

Vous lancez la licence de marque micro.immo. Pour quelles raisons ?

Fort du succès de MyClermont.fr, nous voulons nous développer hors du Puy-de-Dôme.

Aussi, le marché immobilier traverse une crise. Nous voulons y répondre en lançant un produit en affiliation certainement le plus abordable du marché.

Concrètement, rejoindre micro.immo en licence de marque ne coûte à l’agence immobilière que 590 euros par mois, plus environ 2 000 euros pour la mettre aux normes du concept. Nous n’imposons pas de droit d’entrée à l’enseigne et ne demandons à nos licenciés aucune royaltie sur le chiffre d’affaires réalisé.

De plus, nous leur fournissons un CRM, les outils de communication indispensables et une assistance juridique.

Quels autres marqueurs distinguent votre licence des autres marques immobilières concurrentes ?

Par rapport aux autres enseignes, notamment celles développées en franchise, nous sommes beaucoup moins chers.

Autre avantage concurrentiel : notre mandat exclusif, avec 20 % d’honoraire en moins que notre mandat simple. Chez MyClermont.fr, les mandats exclusifs représentent 70 % du total de nos mandats. Notre ambition est de dupliquer ce modèle chez micro.immo.

Chez micro.immo, l’accent sera mis aussi sur l’inter-cabinet : pour l’agence qui fournit le contact, elle percevra 20 % de la commission.

Flagship de micro.immo, à Clermont-Ferrand - © D.R.
Flagship de micro.immo, à Clermont-Ferrand - © D.R.

Quels profils d’agences immobilières ciblez-vous avec la licence micro.immo ?

Toutes les agences indépendantes qui ne sont pas adossées à un réseau. Elles sont près de 30 000 en France, c’est dire si le gisement d’affaires est important pour le développement de micro.immo.

Avec cette licence de marque, nous souhaitons fédérer les structures (celles comptant un à trois agents commerciaux devraient être les plus nombreuses à nous rejoindre compte tenu de notre modèle), qui estiment qu’à plusieurs on est plus forts, plus solides.

Outre les agences déjà implantées sans concept, les professionnels qui veulent monter une agence micro.immo seront également accompagnés par nos soins dans le cadre de leur recherche d’un local commercial.

Quelles sont vos ambitions de développement ?

Elles sont grandes. Avec ce modèle « bon marché » et fédérateur, nous n’avons pas de limite.

Le plus important sera de fédérer les dix premiers affiliés, que nous espérons atteindre grâce notamment à notre présence sur le prochain salon Franchise Expo, en mars 2025, à Paris. Ensuite, nous pensons vraiment pouvoir franchir rapidement la barre des 100 licenciés.