Paroles d’agent : « Le réseau Stéphane Plaza Immobilier est bankable », Benoit Ouvré
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En quittant l’enseigne Foncia au profit de celle de Stéphane Plaza, Benoit Ouvré a vu son nombre de contacts qualifiés se décupler. Essentiellement grâce à la notoriété de l’animateur de M6, l’agent immobilier, à la tête d’une agence du 18e arrondissement de Paris, a de bonnes raisons de croire qu’il va amortir son ticket d’entrée de 100 000 euros dès la fin de l’année
L’histoire avait pourtant mal commencé. Courant 2014, Benoit Ouvré, aujourd’hui directeur de l’agence Stéphane Plaza Immobilier du 18e arrondissement de Paris, a appris que l’enseigne à laquelle il était adossé depuis plusieurs d’années ne la suivait plus. « Foncia avait une nouvelle stratégie de développement au sein de laquelle les franchisés n’avaient plus leur place », explique-t-il. Plutôt que de rester indépendant, l’agent immobilier est parti en quête d’un nouveau réseau. Une période au cours de laquelle lui et son associé se sont heurtés à la politique de sectorisation de Paris, « qui interdit à une franchise de s’installer à moins de 500 mètres d’une autre », indique-t-il. « Les enseignes qui avaient une forte notoriété n’étaient plus disponibles. Lorsque nous avons appris que Stéphane Plaza allait lancer son propre réseau, nous avons donc sauté sur l’occasion », se souvient-il. En juillet 2015, les deux associés signent un contrat avec la licence de marque, après s’être imprégné de l’ADN de l’animateur de M6 via une formation de trois jours axée sur le savoir-être. « Nous avons payé un ticket d’entrée de 100 000 euros. Les banquiers, qui étaient auparavant frileux à l’idée de nous octroyer un prêt, ont changé d’avis lorsqu’ils ont appris que nous rejoignons le réseau de Stéphane Plaza. Sa notoriété nous a permis de les convaincre », raconte Benoit Ouvré.
Une croissance de 35 % attendue en 2016
Une fois l’agence lancée, l’effet « Stéphane Plaza » n’a pas été immédiat pour l’équipe de Benoit Ouvré. « Les premiers mois, nous avons reçu quelques appels non-qualifiés de personnes souhaitant confier leurs recherches d’appartements à Stéphane Plaza », explique-t-il. Puis, en décembre, dès lors que l’agent immobilier a fait quelques actions de communication (boîtage, publicité…), la situation a pris une tournure différente. « Notre agence est montée en puissance. Nous sommes désormais inondés de demandes qualifiées », se réjouit-il. Pour le directeur, il n’y a pas de doute : ce ne sont pas les outils mis à sa disposition qui sont à l’origine de cet emballement. « Stéphane Plaza est bankable : sa notoriété est à 70 % responsable de cet engouement. Tous nos clients évoquent la sympathie qu’il véhicule. Les 30 % restants étant les 11 années d’expérience de notre agence », estime-t-il. Ce premier accueil du marché lui permet de formuler des objectifs ambitieux pour 2016. « Nous sommes dans une phase de décollage. Nous pensons que nous allons amortir notre investissement de 100 000 euros dès la fin de l’année. Nous visons les 380 000 hors taxes de chiffre d’affaires », confie-t-il. Et après ? Benoit Ouvré est lucide. « Nous surfons sur l’effet tendance de ce réseau. Comme les autres, son espérance de vie sera certainement de 8 à 10 ans. Cela laisse le temps de voir venir », conclut-il.
Aurélie Tachot