Prêts immobiliers : 5,91 % de taux d’usure pour les crédits de 20 ans et plus

Les nouveaux plafonds du taux d’usure, applicables à partir du 1^er novembre 2023, sont : 

• 4,31 % pour les crédits immobiliers à taux fixe d’une durée inférieure à 10 ans (4,31 % en octobre  2023) ; 

• 5,65 % pour ceux entre 10 ans et 20 ans (5,55 %) ;

• 5,91 % pour ceux de plus de 20 ans (5,80 %) ;

• 5,39 % pour ceux à taux variable (5,4 %) ;

• 5,96 % pour les prêts relais (5,79 %).

L’actualisation mensuelle de l’usure, initialement prévue jusqu’au 1^er juillet 2023, est prolongée jusqu’au 1^er janvier 2024. 

L’avis porte également sur les taux d’usure pour les prêts inférieur à 75 000 € pour les immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel et d’habitation, les dépenses relatives à leur réparation, leur amélioration ou leur entretien. 

Il les fixe à :

• 22,07 % pour les prêts inférieurs à 3 000 € ;

• 12,44 % pour ceux compris entre 3 000 € et 6 000 € ; 

• 7,01 % pour ceux supérieurs à 6000 €.

Pour calculer le taux d’usure, la Banque de France prend le taux effectif moyen pratiqué par les banques durant un mois, et augmente ce taux d’un tiers.

« Les conditions sont de nouveau propices aux financements de projets immobiliers » (C. Arnould, Cafpi)

« Les profils d’emprunteurs aux revenus les plus importants peuvent encore obtenir, dans certaines régions, des taux très attractifs qui n’ont pas encore franchi le palier des 4 % : 3,70 % sur 15 ans ; 3,90 % sur 20 ans et 3,98 % sur 25 ans », déclare Caroline Arnould, directrice générale du courtier Cafpi. 

«  La décision prise par la Banque centrale européenne (le 26/10/2023) de maintenir inchangés ses taux directeurs, après 19 mois de hausse ininterrompue, va permettre de poursuivre ce mouvement de ralentissement, voire de stabilisation des taux de crédit immobilier à un plateau », ajoute-t-elle.

Et de conclure : « Ces derniers mois, la hausse des taux d’usure suivait un rythme de +20 centièmes en moyenne tous les mois. Pour le mois de novembre, cette hausse, plus faible, de +11 centièmes par rapport au mois précédent, s’explique par le ralentissement de la hausse des taux d’intérêt. Avec des taux autour de 4 %, une assurance-emprunteur négociable avec des taux très attractifs et un taux d’usure proche de 6 %, les conditions sont de nouveau propices aux financements de projets immobiliers. »