Le Top 10 des villes où les prix ont monté en 2016
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L’année 2016 a été dynamique en matière d’immobilier ! A l’échelle hexagonale, les prix des biens sont légèrement repartis à la hausse, d’après les chiffres des Notaires de France. Comme souvent, cette réalité cache toutefois beaucoup de disparités. Zoom sur les villes de province de plus de 150 000 habitants qui ont vu leur prix progresser en 2016
Les affaires ont repris pour les notaires ! En 2016, non seulement le volume des ventes de logements anciens a progressé de 11 % en un an, mais les prix ont globalement été en légère hausse, de 1,4 % pour les appartements et de 2 % pour les maisons, d’après la dernière note conjoncturelle des notaires. Cette timide embellie s’est révélée plus forte en Ile-de-France (+2,6 % sur un an) qu’en province (+0,3 %), où l’inversion des prix est plus récente. En zoomant sur les villes de province de plus de 150 000 habitants, plusieurs disparités apparaissent. Lorsque Bordeaux voit ses prix augmenter de 4,1 % (et atteindre 3200 euros le m2 médian pour un appartement ancien), Saint-Etienne enregistre un recul de prix de 2,9 % (soit 910 euros le m2 médian).
Le classement des villes où les prix augmentent
D’après le Top 10, Bordeaux continue d’attirer la convoitise des acquéreurs. Résultat : les prix des appartements anciens ont enregistré la plus forte hausse constatée en province, en 2016. Dans la capitale de la Gironde, cette tendance haussière n’est pas nouvelle. Dans l’ancien, les prix des appartements ont, par exemple, progressé de 14 % en l’espace de cinq ans (contre 7 % à Lyon) et de 8 % pour les maisons (contre 3 % à Lyon). Une progression continue qui fait craindre aux notaires un emballement des prix, voire une spéculation. Et pour cause : à Bordeaux, une mensualité de 1000 euros sur 20 ans permettait, en 2016, d’acheter un appartement de 60 m2. C’est 10 m2 de moins qu’en 2006 ! D’après les chiffres des notaires, les villes de Nantes, Reims et Lyon ont, elles aussi, vu leurs prix augmenter. C’est nouveau pour Reims, dont les prix des appartements ont baissé de 6,3 % ces 10 dernières années, moins pour Lyon, qui a vu ses prix bondir de 29,5 % ! Dans la Cité des Gones, cette même mensualité permettait d’acheter un appartement de 57 m2 en 2016, contre 61m2 en 2006.
Saint-Etienne, la ville la moins chère
A l’inverse de Bordeaux, Lyon et Nantes, les villes de Nice, Angers, Montpellier et Saint-Etienne ont vu le prix de leurs appartements anciens se rétracter en 2016. A Nice, cette baisse a été contenue puisqu’estimée à 1,7 % tandis qu’à Saint-Etienne, elle a frôlé les 3 % (2,9 % précisément). Entre ces deux exemples, les prix au m2 médian sont toutefois très différents : 910 euros/ m2 pour les appartements les moins chers à Saint-Etienne contre 3480 euros/m2 pour les plus élevés à Nice ! A Saint-Etienne, le marché immobilier soulève quelques inquiétudes en ce début d’année. En l’espace de dix ans, les prix des appartements ont en effet chuté de 26,2 %.
Ville | Prix m2 médian | Evolution sur | |
1 | Bordeaux | 3 200 € | + 4,1 % |
2 | Nantes | 2 560 € | + 3,2 % |
3 | Reims | 1 980 € | + 2,9 % |
4 | Lyon | 3 370 € | + 2,6 % |
5 | Marseille | 2 270 € | + 1,2 % |
6 | Lille | 2 870 € | + 1,2 % |
7 | Strasbourg | 2 420 € | + 0,6 % |
8 | Rennes | 2 330 € | + 0,4 % |
9 | Le Havre | 1 680 € | + 0,4 % |
10 | Toulouse | 2 500 € | + 0,2 % |
Aurélie Tachot