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Ville de Marseille : quatre appels à projets pour rénover quatre « pépites patrimoniales »

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La Ville de Marseille publie quatre appels à projets destinés à la remise en usage de « lieux incontournables du paysage phocéen » le 14 avril 2025.

Marseille - © SOLIDEO / FFV / L. Cottin
Marseille - © SOLIDEO / FFV / L. Cottin

« Lancé par le maire de Marseille, Benoît Payan, en janvier 2025, le dispositif “pépites patrimoniales” a pour vocation de redonner vie à ces biens exceptionnels qui ont parfois été laissés vacants durant plusieurs décennies, afin de les rouvrir aux Marseillaises et Marseillais. Les candidats auront jusqu’au 16 juin 2025 pour présenter leur proposition », indique la ville de Marseille.

Sont concernés :

le site du 90 boulevard des Dames (2e arr.), bâtiment construit en 1938 de 4 200 m² en R + 3 qui aura vocation à devenir « un lieu totem de la filière cinéma  » ;

le pavillon de partage des eaux (4e arr.), bâtiment de 450 m² en R + 4 sur une parcelle de 743 m² qui doit devenir un « lieu culturel et convivial, à vocation patrimoniale et pédagogique sur le sujet de l’eau » ;

le 62 Corniche Kennedy (7e arr.), 292 m² de surface de plancher « destiné à devenir un lieu culturel et convivial à vocation pédagogique s’inspirant de son environnement : vallon des Auffes, monuments aux morts de l’armée d’Orient et des terres lointaines  » ;

le 63 rue Sauveur Tobelem (7e arr.), un bâtiment de 245 m² en R + 2 sur une parcelle de 835 m², pour lequel la nouvelle orientation « sera ouverte à toutes les propositions d’usages. Le projet devra intégrer la réhabilitation du “trois fenêtres” marseillais existant et préservera un espace de respiration végétalisé ouvert à tous au centre de la parcelle ».

Pour tous les sites, qualifiés de “pépites patrimoniales”, la ville de Marseille indique que le cahier des charges des appels à projet exigera : l’ouverture aux Marseillaises et Marseillais ; le développement de projets inclusifs et accessibles à toutes et tous ; une recherche de créativité dans la proposition ; tout en restant économiquement réaliste.

Pour certains sites, la ville de Marseille a imaginé une catégorie “Carte blanche” : les appels à projet seront alors « ouverts à toutes les propositions d’usages, laissant ainsi libre court à l’inventivité des opérateurs pour le futur programme. »