« L’agence, un acteur majeur de l’activité immobilière dans les années à venir »
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Âgé de 52 ans et ancien militaire, Stéphane Fritz a été nommé en juin 2019 Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier. Ancien Directeur d’exploitation et développement du groupe, il a également été consultant stratégique chez Century 21 et responsable du développement pour le cabinet Hermès. Il nous confie sa vision et son engagement pour son entreprise, l’un des leaders de la franchise immobilière sur le marché français
Si Guy Hoquet l’Immobilier jouit d’un dynamisme porté par un solide réseau de 550 agences, l’entreprise peut aussi compter sur 3000 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 175 millions d’euros en 2018. Pour 2019, la direction se fixe l’objectif d’une centaine de contrats de franchise supplémentaire, dont 80 % pour des créations d’agences. « Notre force se base avant tout sur notre agilité et un réseau toujours plus étendu. Pour cela, nous nous devons de répondre à certaines exigences ».
Ce qu’il souhaite avant tout, c’est de garantir et d’améliorer la formation des patrons et des collaborateurs. Une formation cohérente sur tout le territoire doit permettre aux agents de terrain d’être à l’écoute du client et de voir derrière chaque projet, l’aspect humain qui en découle. « Acheter un bien, ce n’est pas seulement suivre une procédure. Un logement abrite des projets personnels, une famille, des perspectives d’avenir… c’est aussi ce que doit sentir un professionnel dans son travail », assure Stéphane Fritz.
« Cela passe également par un changement de l’image perçue de l’agent immobilier par le public. L’agent immobilier doit jouer un rôle sociétal et répondre aux défis de son temps. Il doit s’adapter aux nouvelles règles du marché et aux attentes des acheteurs selon leur profil. De plus, répondre à toutes les demandes de manière efficace tout en restant à l’écoute de chaque client nécessite une optimisation du parcours digital. Les outils doivent faciliter le métier de nos partenaires et améliorer le parcours client en anticipant au mieux leurs besoins ».
Lorsqu’on lui demande si l’agence aura justement encore sa place malgré une tendance à la digitalisation, il n’affiche aucun doute à ce sujet. « On avait prédit la mort des petits commerces lors de l’implantation des hypermarchés. Aujourd’hui les consommateurs réclament des enseignes locales et à taille humaine. Il en va de même pour notre secteur. L’agence restera au cœur de l’activité immobilière, car elle permet de s’adapter au tissu local et aux particularités d’un territoire. C’est un gage de qualité et d’engagement auprès de notre clientèle. L’achat d’un bien nécessite un lien de confiance et de proximité. C’est le rôle qu’ont toujours joué les agences et elles continueront de le jouer à l’avenir ».
Jordan More-Chevalier