Franchise

Un démarrage en douceur pour Coworkimmo !

Le | Réseaux-franchise

Au printemps dernier, Digit RE Group, la maison mère des réseaux CapiFrance et OptimHome, inaugurait deux premiers espaces de coworking dédiés à l’immobilier à Lyon et à Annemasse. Aujourd’hui, les centres Coworkimmo voient défiler une centaine de professionnels par semaine. Parmi eux : des négociateurs mais aussi des architectes, des notaires ou des promoteurs

Un démarrage en douceur pour Coworkimmo ! - © D.R.
Un démarrage en douceur pour Coworkimmo ! - © D.R.

Le premier bilan est encourageant.

Depuis quelques années, les espaces de coworking poussent comme des champignons, accueillant des travailleurs indépendants de tous poils, graphistes et développeurs en tête. Avec une proportion croissante de mandataires qui, par définition, travaillent à domicile, l’immobilier ne pouvait pas échapper au phénomène. Digit Re Group a été le premier à s’en emparer en lançant Coworkimmo en avril dernier. Pour son projet pilote, le groupe a choisi d’investir dans un espace de 266 m2 situé dans le quartier lyonnais de Vaise. Un autre espace également estampillé Coworkimmo a ouvert au même moment à la frontière suisse, porté par deux actionnaires locaux, tous deux conseillers dans les réseaux du groupe. Quant à Paris, DigitRe a finalement dû renoncer à l’espace de 500 m2 quidevait ouvrir à Saint Lazare au premier semestre et se remet en quête de nouveaux locaux.

Services, animations, networking

Coworkimmo fournit un environnement de travail physique en centre-ville, avec des postes de travail réservables à l’heure, à la journée ou au mois, des salles de réunion équipées, des bulles pour téléphoner… et du café à volonté. ʺCe matin, j’étais à Coworkimmo pour suivre une formation. J’y vais aussi parfois pour travailler entre deux rendez-vous ou pour partager des moments conviviaux avec mes confrères. Pour passer des coups de fil et me concentrer, en revanche, je préfère rester chez moiʺ, témoigne Brigitte Delhomme, conseillère OptimHome et fidèle des lieux. L’abonnement mensuel pour accéder à l’espace de coworking est fixé à 29 euros par mois, puis 5 euros de l’heure. Les tarifs sont dégressifs et une offre spéciale est proposée à ceux qui lancent leur activité. A ce jour, les deux sites comptent une soixantaine de coworkers abonnés au total. Coworkimmo est aussi un lieu de vie : des animations (conférences, concours de start-up…) y sont organisés régulièrement, à l’image des afterworks organisés par le réseau Real Estech Lyon, par exemple. Une manière de se faire connaître auprès des professionnels locaux et d’enrichir son réseau. Pour Optimhome et CapiFrance, ces nouveaux pieds à terre sont un atout supplémentaire en matière de marque employeur : les réunions d’information pour le recrutement de nouveaux conseillers sont d’ailleurs organisées sur place.

Un lieu de partage… et de passage

Les centres Coworkimmo ont été pensés comme des espaces accessibles à toutes les professions immobilières, y compris aux concurrents directs des enseignes CapiFrance et Optimhome (qui ont toutefois droit à un nombre limité de postes). Mais pour l’heure, les autres types de professions immobilières, type architectes, sont encore majoritaires parmi les coworkers. ʺNous n’avons pas encore atteint nos objectifs quant à l’appropriation de ces nouveaux espaces de travail par nos conseillers. Nous aimerions que nos négociateurs passent plus souvent et qu’ils restent plus longtempsʺ, reconnaît Olivier Colcombet, président de DigitRe. Pas de quoi entamer la détermination du groupe. ʺNous prévoyons d’ouvrir deux ou trois nouveaux centres en 2018. Notre objectif est d’être présents dans le top 10 des villes françaises à terme.ʺ Pour les autres, DigitRe envisage de décliner le concept sous forme de licence de marque, ʺà condition que le capital soit détenu par au moins un membre du groupeʺ, sur le modèle d’Annemasse.

Gaëlle Fillion